Pour confirmer l'article de La Nouvelle Quinzaine cité hier, ce bel éloge de la lecture par Lydia Flem dans Le Monde des Livres du 3 janvier 2014: "Je me suis plongée dans ce roman sans prendre connaissance ni du titre ni du résumé du dos du livre. Lire, c'est aussi cela: un saut dans l'inconnu, un pari, un pacte, une promesse, un danger. S'engouffrer avec l'auteur dans le flot des pages, le flot âpre, musical, maritime, heurté, haletant, désespéré, noble polyphonique, méditatif, des mots et des gestes, des personnages et des lieux."
Ce sentiment de plongée, de gouffre, de suffocation, c'est aussi ce que l'on peut éprouver lorsqu'en partant d'un simple sujet sur internet, on est porté par divers liens à aborder des multitudes d'autres choses.
Dans un numéro plus récent du quotidien(5-6 janvier), un article sur une belle expérience menée à Montpellier pour réconcilier parents et enfants avec l'école. Une "Fête des histoires" réunit enseignants, jeunes élèves de CP et CE1, et leurs parents pour la plupart immigrés. Vingt minutes de lecture collective, vingt minutes autour d'un livre entre parents et enfants, vingt minutes pour un goûter festif. Comme le dit une des responsables:" (c'est) juste une passerelle à bâtir...avec des livres"
