Difficile de ne pas aller voir ce qui se passe ailleurs, ce qui marche et ce qui ne marche pas.
Difficile de recevoir des conseils et recommandations, sans se laisser influencer.
Difficile de travailler ensemble, même entre amis, alors que chacun porte en soi une idée de ce qui devrait être.
Difficile de définir ce à quoi nous tenons par-dessus: une échelle modeste, la gratuité des prestations, des contacts humains réels entre lecteurs, auteurs et éditeurs, faire vivre les lieux de Vézelay tels qu'ils sont, même inappropriés.
Difficile de se heurter au mur du réel, de l'argent, des conditions mises par les auteurs ou les éditeurs...
Mais l'expérience des autres manifestations, les réactions des uns et des autres, ont au moins l'intérêt de mieux cerner ce que nous voulons et surtout ce que nous ne voulons pas!
Ni salon, ni foire aux livres, ni non plus un projet qui envahisse par son ampleur ou ses implications, notre vie personnelle, au point de devenir non plus un plaisir mais un poids et une contrainte.
Une fête! dans sa préparation comme dans son déroulement. Et si la fête n'a lieu qu'une fois, parce qu'elle n'a pas très bien "fonctionné", elle n'aura lieu qu'une fois!
