samedi 26 mars 2016

samedi 16 avril à 18h30 aux Glycines à Vézelay: Geneviève Peigné


Notre prochain rendez-vous au café avec Geneviève Peigné

 

Notre prochain rendez-vous au café aura lieu le samedi 16 avril à 18h30, aux Sy-Glycines, à Vézelay, rue St Etienne.

Notez bien le nouvel horaire et le nouveau lieu. Nous inaugurerons la charmante maison XVIIIè restaurée par nos amis du Sybar.
Nous recevrons notre amie Geneviève Peigné, écrivaine et fondatrice avec son mari, Jean-François Seron, du festival de poésie Samedi poésies, dimanche aussi qui se déroule à Bazoches, début juillet.

Nous l’interrogerons sur son dernier livre, publié au Nouvel Attila : L’interlocutrice.

Geneviève Peigné a écrit, précédemment, une dizaine d’ouvrages. Celui-là a retenu l’attention de la critique par son originalité et le thème abordé.

Extraits de la quatrième de couverture :

Quelques mois après la mort de sa mère, l’écrivain découvre dans la bibliothèque une collection de romans policiers dans les marges desquels la défunte, atteinte d’Alzheimer, a tenu le journal de sa maladie.
Au fur et à mesure des progrès du mal, elle en est même venue à s’immiscer dans les dialogues, et à répondre aux répliques des personnages…Comme si la fiction était plus à même d’apporter des réponses à la solitude et au mal-être.
….. Commence un dialogue posthume autour du livre et de l’écriture, qui pousse l’auteure à s’interroger sur elle-même.
Plongée à l’intérieur de la conscience d’une malade, ce dialogue mère-fille constitue un hommage inédit aux pouvoirs de la lecture.

 


mercredi 23 mars 2016

Une nouvelle revue en ligne qui marche bien : En attendant Nadeau

Notre ami Jean Lacoste, fidèle collaborateur de la Quinzaine Littéraire, figura, à la mort de Maurice Nadeau, parmi  les responsable de la Nouvelle Quinzaine littéraire.
On se souvient de la superbe soirée littéraire qu'il avait organisée en juin dernier avec la Maison Jules Roy, pour saluer la figure du maître.

A la suite de difficultés diverses avec la directrice de publication et actionnaire majoritaire, de nombreux collaborateurs de la revue, dont Jean Lacoste, ont décidé de fonder un nouvel outil littéraire.

" Fidèles à leur histoire commune autour de Maurice Nadeau certains ont collaboré à la Quinzaine littéraire dès 1966 , et avec le soutien de Gilles Nadeau, son fils, les collaborateurs ont décidé de maintenir vivant leur désir de traiter du monde et de la société à travers la recension douvrages de littérature et de sciences humaines. Ils ont donc entrepris de lancer un nouveau journal, en ligne : En attendant Nadeau.

 

            Pourquoi un nouveau journal littéraire ? Pourquoi En attendant Nadeau?

            Parce que nous restons convaincus quil est essentiel de passer par les livres pour comprendre les enjeux de notre monde, essentiel de faire du journal un espace où le choix, la reconnaissance de la nouveauté, la liberté et la confiance ont toute leur place. Parce que pour répondre à lafflux dinformation et de prises de parole directes, immédiates et souvent incontrôlées, la recension permet de tenir un discours indirect, transversal et réfléchi.

            En attendant Nadeau est un titre qui nomme ce qui fonde notre collectif. Il porte cette mémoire en avant, il en fait une chance pour lavenir.

 
http://www.en-attendant-nadeau.fr/

Depuis sa parution, le 13 janvier 2016, la revue ne cesse de s'améliorer et d'attirer des lecteurs. Bien présentée et illustrée, avec des plumes toujours brillantes, c'est un stimulant panorama de la littérature et de la culture qui nous y proposé. Merci à tous.

 

Développer la lecture à haute voix avec, notamment, "Les mots parleurs"

Nos RVLE ont décidé cette année de donner plus de place à la lecture à haute voix.

Lors de nos entretiens avec les auteurs, nous leur avons toujours demandé de lire au public des extraits de leurs textes.

Cette lecture atteint autrement l'auditeur que lorsqu'il lit lui-même, en solitaire, un livre. Elle ouvre d'autres perspectives.
Il nous a semblé souhaitable de prévoir de nouvelles occasions d'"entendre" la littérature, en demandant à des amies comédiennes, Sara Saragoni ou Valérie Delbore, de lire pour nous des auteurs qu'elles aiment.
Nous avons d'ores et déjà prévu des lectures de l'une et de l'autre, de même qu'une performance, lors des Grands Rendez-Vous, autour de Proust.

Valérie Delbore, longtemps parisienne et depuis quelques années habitante de Semur en Auxois, a créé depuis 1989 "Les Mots Parleurs" qui effectuent des lectures dans des lieux publics et privés et organisent des formations à cette discipline exigeante et riche.
Une session de formation pourrait avoir lieu prochainement à Vézelay.
Un récent article et entretien, Pluton Magazine, résume bien les intentions de notre amie. Nous le reprenons:

http://pluton-magazine.com/2016/03/19/les-mots-parleurs-de-valerie-delbore/


LES MOTS PARLEURS de VALERIE DELBORE


 
Passer de la comédie à la formation est un défi que Valérie Delbore, fondatrice de l’association Les mots parleursrelève avec passion entre Bourgogne et Paris.
Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de 1978 à 1981, Valérie a été comédienne pendant 25 ans et a enseigné le théâtre (École du Théâtre en Actes, École de Théâtre Parenthèses dirigées par Lucien Marchal, l’école Claude Mathieu). En 1997, elle passe de l’autre côté du miroir et décide de former à la lecture à voix haute des publics divers réunissant adultes et enfants, amateurs et professionnels. L’objectif ? Développer la Lecture à voix haute en expression artistique à part entière.
De 2000 à 2008, elle travaille en résidence au Cinéma des Cinéastes, subventionné par la Mairie de Paris et la DRAC Île de France. Un partenariat se noue ensuite entre 2009 et 2014 avec l’Hôtel Lutétia pour un cycle de lectures, « les Samedis Littéraires de l’Hôtel Lutétia », et avec  L’Odéon-Théâtre de L’Europe. Un nouveau cycle de lectures est conduit ensuite avec L’onde-Théâtre et le Centre d’art. L’association participe activement au cycle Nota Bene du Théâtre de Beauvaisis.
Depuis septembre 2014, l’association fonctionne en partenariat avec l’Hôtel Pont Royal pour le cycle de lectures, “Les lectures de l’Hôtel Pont Royal, et avec la librairie Editions Tituli pour un cycle de lectures intitulé “Autres Voix chez Tituli”. De 2003 à 2015, dans le cadre de nouveaux partenariats conclus avec le Théâtre de l’Odéon et le Théâtre de Beauvaisis et l’Onde-Théâtre et Centre d’art, l’association intervient en formation dans les collèges et lycées de Paris et de la région parisienne.
Côté comédie, Valérie a travaillé avec de nombreux artistes, au rang desquels on peut citer, Saskia Cohen-Tanuggi, Guy Rétoré, Jacques Bachelier, Jacques Lassalle, Alain Barsacq , Mathilde Heizman, Jean-Luc Porraz, ou Pierre Barrat. Côté Cinéma et Télévision, elle a collaboré avec des réalisateurs aussi divers que Xavier Gélin, J.-L. Raym, J.Rozier, Ph. Triboit, A. Wermus, E. Rappeneau, Effenterre, C. Vital, M. Sarraut…
1720
Entretien.
    D’où est venue l’idée de créer les Mots Parleurs ?
Après avoir créé une première version de Les Mots Parleurs (1989 à 1993) à destination uniquement du théâtre, je me suis rendu compte lors des lectures publiques, en invitant le public à venir découvrir des textes dramatiques contemporains, que les spectateurs aspiraient à assister aux représentations de la lecture et non à la création de la pièce elle-même. Ils argumentaient sur le fait qu’ils avaient la possibilité d’imaginer solitairement la scénographie, ainsi que la mise en scène. En 1996, sur la proposition de Nadia Derrar, directrice du CNT, de redémarrer Les Mots Parleurs, je décide donc de me consacrer à la lecture à voix haute en m’écartant du théâtre pour conserver uniquement la littérature, la poésie et l’essai. Je souhaitais m’interroger sur la représentation qu’imposait la lecture publique et souhaitais m’éloigner du spectacle. J’aspirais à la représentation du silence qu’impose la littérature. Je voulais simplifier la représentation en montrant un corps debout devant un public, et qui serait passeur et interprète d’un écrit.
Comment devient-on lecteur à haute voix ?
Ce n’est pas encore un métier, malheureusement, comme pourrait l’être celui de Conteur. C’est d’abord et avant tout un choix.  Il n’y a pas d’école ou d’institution pour devenir lecteur à Voix Haute, ce qui est bien dommage. Des formations existent essentiellement en direction des amateurs, très peu ou presque pas en direction des professionnels ou de ceux qui souhaitent le devenir. Pour l’instant, les Lecteurs à Voix Haute sont passés par le théâtre, l’animation, l’écriture ou l’enseignement ou sont Conteurs (ce qui n’est pas le même travail), ou le font sur leur temps libre (la retraite par exemple). C’est à ce jour plus une fonction qu’un métier. C’est aussi, avant tout, une posture.
Quels sont selon vous les critères pour devenir un lecteur à haute voix. ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce n’est pas qu’un savoir-faire. Il faut bien sûr une technique mais qui n’est pas si compliquée à acquérir. Lire à voix haute est un exercice difficile, exigeant et intransigeant, ludique aussi,  qui donne un sentiment profond de liberté. Au même titre que la lecture “silencieuse”, du reste. A mon sens, il faut plus aimer l’écrit et moins l’image de soi-même. Lire à voix haute, c’est d’abord et avant tout accepter un travail solitaire pour acquérir une maturité de représentation. Il faut aussi une exigence d’interprète. Sans aucun doute, cela se produit quand l’égo trouve sa place et qu’il n’a plus besoin de reconnaissance. C’est accepter la patience, aimer le silence. Être Lecteur à Voix Haute est un métier profondément solitaire qui n’a plus rien à voir avec l’art de jouer. C’est plus un art d’interprétation de l’écrit. Peut-être est-ce le français qui m’amène à exprimer cela !  Il faut lire…beaucoup lire…silencieusement d’abord.
Avez-vous l’impression d’apporter quelque chose de nouveau dans le monde littéraire ?
 Les éditeurs ont besoin de nous, les libraires ont besoin de nous, les bibliothécaires ont besoin de nous, pour les écrivains, je ne suis pas sûre. En tout cas, ils n’ont pas besoin de nous pour écrire ! Nous n’apportons rien de nouveau dans le monde littéraire, dans la mesure où nous faisons un travail totalement archaïque. Cet exercice était déjà pratiqué dans l’Antiquité. Abandonné pendant une longue période, nous le faisons réapparaître. Ce qui est peut-être nouveau, c’est de vouloir en faire un métier et de l’exercer comme tel. Nous participons à la médiation du livre,  sans être des médiateurs culturels. 
Avez-vous des retours de la part des auteurs que vous lisez les œuvres ?
Oui, assez régulièrement. D’abord et avant tout, un sincère remerciement. Puis certains témoignent le trouble d’entendre leur écrit prendre une autre chair. D’autres expriment le souhait de réécrire le passage lu. Quelques-uns ont témoigné publiquement qu’ils avaient l’impression d’être en train d’écrire, ce qui pour moi est le plus beau compliment. Depuis, les mêmes m’envoient leurs livres nouvellement parus. Une seule fois, un auteur a pris la parole, à la suite de la lecture, pour exprimer son désaccord total. Le public a réagi immédiatement en renchérissant qu’il ne voyait pas ce qu’il voulait dire, car il avait apprécié le texte ! Cela n’est arrivé qu’une fois en 19 ans.
Nous sommes en plein salon du livre, comment peut-on faire appel à vous ?
En m’appelant au 0612086666 ou par mail : motsparleurs@wanadoo.fr ou par le site www.motsparleurs.org 
 
Propos recueillis par CEO Dominique Lancastre
Proofreading Colette Fournier
Photos Valérie Delbore

dimanche 20 mars 2016

Le dernier livre d'une invitée du Grand Rendez-Vous: Claude Pujade Renaud


« Tout dort paisiblement sauf l’amour » Actes Sud 2016
 
 
Claude Pujade Renaud n’est pas qu’un écrivain de l’intime, elle explore une époque, elle scrute les coulisses et les arrière-plans d’un moment de l’Histoire. C’est un écrivain rare, peu présente dans les medias, mais dont chaque livre est attendu ardemment par ses lecteurs fidèles. Et elle en a beaucoup…

Ils se régalent à l’avance d’une écriture limpide et tendue, d’un thème fort et d’un environnement historique et culturel étranger souvent à notre temps.
CPR donne à penser. Elle incite à reprendre sur ses traces l’immense travail de recherche et de documentation qui entoure chaque livre.

Le thème de son dernier ouvrage, publié comme la plupart des autres chez Actes Sud,Tout dort paisiblement sauf l’amour  reprend quelque peu celui du dernier Dans l’ombre et la lumière (Actes Sud 2013) : une femme déchirée par une rupture amoureuse, qui sonne comme une répudiation, avec un homme connu et vénéré, revisite son passé et l’épreuve traversée. Mais si l’une demeure dans la souffrance, l’autre se reconstruit.

L’homme aimé, dans les deux ouvrages, a choisi de rompre pour rester fidèle à sa vocation, la conversion au christianisme pour Augustin d’Hippone, l’écriture et la philosophie pour Soren Kirkegaard.

Car il s’agit bien dans ce livre du couple Régine Olsen-Kirkegaard.

Après les souffrances et les supplications qui ont suivi la rupture brutale en 1841, la jeune femme choisit de se marier avec  son précepteur. Elle le suit dans les Antilles danoises où il vient d’être nommé gouverneur. C’est là, en 1855, qu’elle apprend la mort de son premier fiancé. Le livre commence. Comme un journal intime qui devient peu à peu une lettre à Soren. Calmement,  mais avec détermination, la jeune femme entreprend de relire ces années douloureuses. Elle ré-ouvre les livres du jeune philosophe et traque les signes prémonitoires. Elle essaie de comprendre, argumente, se défend… D’autres voix se font entendre et éclairent le drame, celle du mari, fin observateur des émotions de sa jeune épouse et bon connaisseur de l’œuvre de l’écrivain, celle d’un neveu, d’une cousine qui cherche à retracer l’histoire de cette famille Kirkegaard, mélancolique et d’une religiosité maladive… Le destin semble y peser comme une malédiction et nombreux sont les nœuds qui entravent l’élan des uns et des autres, jusqu’à la folie.

"Tout dort paisiblement, sauf l’amour" qui demeure pourtant après tant d'années entre cette femme rangée et ce philosophe éperdu, existentialiste avant l’heure, clamant la nécessité de choisir sa vie, de s’accomplir et empêtré dans ses contradictions et maladresses, mal à l’aise dans sa vie comme dans son corps.

Régine n’est pas l’Elissa d’Augustin, ni la Bovary ni l’Anna Karénine de son temps. Sa douceur et sa sérénité s’allient à sa force de caractère et son goût pour la vie qui lui font surmonter sa première douleur.

Le livre de Claude Pujade Renaud n’est pas seulement un beau récit des liens qui unissent par-delà la mort Régine et Soren dans un XIXè bourgeois, troublé par les penseurs qui commencent à bouleverser son bel ordre. Il décrit admirablement la fin d’un monde. C’est aussi plus largement un livre sur les ruptures, celles que tout lecteur a vécues, qu’il invite à revisiter à son tour. Ne serait-ce que pour leur survivre et vérifier le chemin parcouru…

 
L’auteur a enseigné la danse et l’expression corporelle dans le cadre de la formation des professeurs d’éducation physique. Elle a publié son premier roman La Ventriloque en 1978 (éditions des femmes).  Depuis, elle est l’auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles, de  poésies, remportant de nombreux prix et essentiellement publiés chez Actes Sud. Mais tout récemment, elle a publié des nouvelles, Sans tambour ni trompette, aux éditions  Rhubarbe d’Alain Kewès. Elle a aussi préfacé un des premiers livres de notre ami JP Cannet, « La lune chauve » aux éditions L’Aube et L’instant même » 1991.

Elle est invitée et attendue au Grand Rendez-Vous de cette année, le 1er octobre, à la Maison Jules Roy.

Geneviève Pascaud
 

 

 

mercredi 16 mars 2016

La chronique de Dominique Drouin: William Radet

Nous laissons la plume à Dominique Drouin pour nous signaler une de ses découvertes.



William RADET - Un flou dangereux : petit pan de mur bleu


 Ce roman jouit d'une diffusion, hélas, confidentielle. Est-ce l'originalité du propos et de la composition, sobre pourtant et qui sait se tenir, que boudent encore trop d'éditeurs ? Est-ce la finesse d'une prose tirée au cordeau et lignant juste qui les désarçonne ? La trame textuelle parfaitement tendue où rien ne gode ? Sont-ce les fines ciselures de dialogues pesés au carat près ? Est-ce la poésie dont est couturé tout le texte qui les lacère, eux ? Or, au décousu de la vie, opposer la poésie cousue main.
 Si le talent se dévoile à l'étrangeté familière d'un texte, à sa capacité à créer par les mots plutôt qu'à raconter, alors ce roman en atteste beaucoup. On entre dans une structure littéraire dont le fil s'épaissit, élève sa densité, puis se concentre en une concrétion garante de sa cohérence. Les pièces d'aphorismes viennent l'étayer en s'ajustant en fondu au puzzle général.
Et s'il faut signaler une coloration-repère de l'œuvre, imaginez ce que pourrait être une synthèse originale où entreraient, disons : Boris Vian, Raymond Roussel, Eric Chevillard et Samuel Beckett.

Ô la larme blême qui m'est venue à l'œil plusieurs fois à cette réminiscence me traversant l'esprit, sur la pointe de ses talons et sans égard pour mon tapis neuronal :
“ C'est ainsi que j'aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur...”1 Bleu que je suis !

(1) Marcel Proust "La Prisonnière" 



Dominique Drouin

lundi 14 mars 2016

Quelles nouvelles de Jean-Pierre Cannet?

Avec le lancement de notre année nouvelle et après le premier Rendez-Vous au Café poétique du samedi 12 mars, nous continuons de nous interroger sur nos auteurs. Où sont-ils, que font-ils ?....

Nous avons retrouvé lors d'une réunion de travail le solaire Jean-Pierre Cannet. Entre une résidence d'écrivain à Pau et divers projets (dont la préparation de la soirée littéraire du 8 juillet autour de Sam Braun, à la Maison Jules Roy) il nous confie un texte qui concerne une pièce intitulée "Rouge neige", qu'il a évoquée lors de notre réunion:


Note de l'auteur


Cette pièce s’adresse à tous. Le titre « Rouge neige » peut aussi bien évoquer Blanche neige, le monde de l’enfance, qu’un polar pour adultes … Il neige et c’est blanc, il saigne et c’est rouge.

Nous sommes dans un temps qui associe modernité et archaïsme, croyances et superstitions. Nous ne sommes pas à la fin du monde mais bien à la fin d’un monde, c’est donc que s’ouvre à nous un autre monde possible. C’est pourquoi je voudrais des mots dansés, des mots peints comme chez Chagall. Une poésie du sens pour que l’image prenne corps. Des mots comme on fait fondre un peu de neige sur sa langue.

Les différents tableaux naïfs ou expressionnistes qui composent cette pièce de théâtre sont comme un rêve éveillé. Nous sommes ailleurs, mélange d’espoirs fous et de cauchemars. Les personnages sont visités, leur subjectivité est plus forte que la raison. L’humeur est féérique et le plus improbable peut alors prendre corps : les animaux parlent, les mariés ont douze ans, les morts reviennent, la montagne peut accoucher du meilleur comme du pire.

Comme perché au-dessus du vide, Zig, le narrateur, peut à chaque instant tomber, déchoir, ou à l’inverse devenir aérien. Les anges ne sont pas loin. Mes personnages se mettent en scène, ici tout est ritualisé. Ils sont le fruit vivant de leurs chimères. C’est par ce chemin chaotique, fait de rêves et de fantasmes, que m’apparaît le plus sûr pour aller de l’homme à son cœur.
Jean-Pierre Cannet

 


mercredi 9 mars 2016

Quelles nouvelles de Jean-Michel Delacomptée?

Nous aimons donner des nouvelles de "nos" auteurs.
Nous les avions invités parce que nous les aimons et que nous avions envie de les interroger sur leur manière d'aborder "le travail d'écriture".

Jean-Michel Delacomptée fait partie de ceux-là. Il est un des auteurs les plus importants de la belle collection "L'un et l'autre" créée par JB Pontalis chez Gallimard et qui s'est arrêtée avec lui. Il y excelle dans les portraits d'auteurs classiques comme Racine, Saint Simon, Mme de Lafayette où son goût du beau langage s'exprime avec jubilation pour le lecteur.

Il est l'auteur plus récemment du dernier ouvrage de la collection "L'un et l'autre": "Ecrire pour qui?", sorte d'essai autobiographique et, chez Fayard l'an passé, d'un "Adieu Montaigne".

Il est venu en octobre 2015 à notre Grand Rendez-Vous nous parler de ces livres et de l'avenir de la langue et de la culture françaises.
Il nous avait fait part de ses projets. Qu'en est-il?

Il a publié sous pseudonyme, donc nous ne livrerons rien à ce sujet, respectant son goût facétieux de l'anonymat. Chut, donc...

La collection qu'il a lancée chez Gallimard, "Nos vies" se porte bien. deux ouvrages sont déjà parus: "Un vieux sous le soleil couchant" d'Yves Mabin et "La nouvelle surprise de l'amour" de Jean-Pierre Martin.
Deux nouveaux titres vont sortir bientôt. Plus d'informations sur le site de Gallimard:

http://www.gallimard.fr/Media/Gallimd/Entretien-ecrit/Entretien-Jean-Michel-Delacomptee.-Nos-vies/(source)/188818


Quant à notre ami écrivain, il met la dernière main à un " manuscrit tout à fait particulier, une fiction, dont le sous-titre est "Conte cruel"...qui lui a demandé un gros travail.
On s'en réjouit déjà.



Le beau programme littéraire et artistique de la Maison Jules Roy en 2016

La Maison Jules Roy est un acteur culturel essentiel de Vézelay et un partenaire de choix pour notre association. Nous avons plaisir à présenter son programme, dans lequel nous figurons en bonne place et nous en sommes fiers.



Maison Jules-Roy Saison culturelle 2016



Le Conseil départemental de l'Yonne a acquis la propriété vézelienne de Jules Roy en 1999. L'objectif, connu et approuvé par l'intéressé, était d'en faire une maison d'écrivain, un lieu de culture et de mémoire ouvert au plus grand nombre. Dans cette perspective, Jules Roy a légué au Département ses manuscrits, sa bibliothèque, ainsi que son cabinet de travail, laissé en l'état.

Jules Roy, un rebelle

Romancier et homme de lettres, Jules Roy est né en Algérie en 1907. Après des études au séminaire d'Alger, il devient officier d'infanterie puis aviateur. Colonel, il quitte l'armée avec fracas en 1953 pour protester contre les méthodes utilisées durant la guerre d'Indochine. Il se consacre alors entièrement à l'écriture d'essais, de romans, d'articles divers et de quelques pièces de théâtre. Témoin engagé de son siècle, il a été l'un des premiers intellectuels à dénoncer dans son ouvrage La guerre d'Algérie (1960) les abus commis dans ce conflit. Retiré dans le Morvan puis à Vézelay, où la séduction de Marie-Madeleine enrichit son inspiration, il y meurt le 15 juin 2000.

Un site à découvrir

En 2016, le bureau de l'écrivain Jules Roy sera ouvert à la visite du 16 mars au 14 novembre tous les après-midis sauf le mardi : l'occasion de découvrir l'atmosphère du cabinet de travail où naquirent les dernières œuvres de l'écrivain, la vue depuis les fenêtres tournées sur la Basilique tant aimée et sur la vallée de la Cure, ainsi que les remarquables jardins en terrasses. L'occasion également de parcourir les ouvrages de Jules Roy, ceux d'autres écrivains célèbres ayant vécu à Vézelay comme Georges Bataille, Max-Pol Fouchet ou Romain Rolland, ou les livres d'anciens écrivains résidents.

Dans les salons du rez-de-chaussée seront présentées durant toute la saison des expositions variées, consacrées au travail d'artistes contemporains. 

Soirées culturelles et « Grands Rendez-vous »

De nombreuses soirées culturelles seront au programme cette année, avec des soirées littéraires animées par des écrivains, des spectacles littéraires et des conférences, ainsi que la troisième édition du Festival des Rendez-vous du Lire et de l'Écrire.
Nous vous attendons toujours plus nombreux pour des moments de découverte et de partage, de réflexion et de mémoire : approches fondamentales en des temps où nous avons besoin, plus que jamais, des artistes, penseurs et écrivains pour voir et comprendre le monde d'aujourd’hui.

Résidences d'écrivains et d'artistes

Du 18 mars au 3 avril : Robert Coulon, écrivain
Soirée littéraire le 1er avril, à 18 h 30
Né a Marrakech, Robert Coulon vit en Bourgogne où il enseigne à l'université. Après une formation en art dramatique, il écrit plusieurs pièces de théâtre, puis un recueil de nouvelles (Traces, 2012, éditions Mutine) bientôt suivi d'un premier roman (Gabriel, 2014, éditions Mutine). Ses livres parlent de la mémoire, de la déshumanisation du monde de l'entreprise face aux exigences de la productivité, mais aussi de l'amour, du désir, des amitiés fusionnelles, et finalement de la solitude irréductible de l'être humain. 

Du 8 avril au 12 mai : Francisca Romeral, écrivain
Soirée littéraire le 22 avril, à 18 h 30
Francesca Romeral a été pendant plusieurs années Professeur de Littérature française et de Français Langue appliquée à l'université de Cadix (Espagne), et membre du Groupe de Recherche PAIDI HUM-160 Estudios de Filologia Francesca au sein de la même université. Traductrice, Francisca Romeral est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages de recherche (critique littéraire). Son projet d'écriture à la Maison Jules-Roy est lié à une démarche autobiographique.

Du 19 mai au 26 juin : Claude Chambard, écrivain
Soirée littéraire le 27 mai, à 18 h 30
Claude Chambard est poète, écrivain, traducteur et éditeur. Il crée en 1979 avec Sophie Chambard les éditions A Passage/Le Coupable, puis il dirige la collection « Alter & Ego » aux éditions de l'Atelier in 8. Depuis 2014, il collabore aux éditions de l'Escampette fondées par son ami Claude Rouquet. Critique et chroniqueur des revues CCP et Hippocampe, Claude Chambard est l'auteur de plus de quarante ouvrages publiés depuis le début des années 80.

Du 30 juin au 1er août : Frédérique Lemarchand, artiste
Rencontre publique le 29 juillet, à 18 h 00
Frédérique Lemarchand est artiste. Pendant l'été 2016, elle « prendra possession » de la Maison Jules-Roy puisqu'elle effectuera un séjour en résidence tout en y présentant une exposition. Peintre, sculpteur, se consacrant également à l'écriture, Frédérique Lemarchand réalise des performances où elle peint « en direct ». Elle a également illustré des livres pour la jeunesse. En 2012, elle subit une greffe cœur/poumons. Elle commence alors l'écriture de « Hymne à l'âme d'or », récit autobiographique et poétique.

Du 29 août au 29 septembre : Résidence croisée
Soirée littéraire le 9 septembre, à 18 h 30
Comme chaque année depuis 2005, la Maison Jules-Roy accueillera en résidence un auteur allemand originaire du Land de Rhénanie-Palatinat, sélectionné par un jury. Dans le cadre de la « résidence croisée », un auteur bourguignon séjournera à la Maison des Artistes d'Edenkoben. Les noms des auteurs lauréats seront connus dans le courant du printemps 2016. Le 9 septembre, la Maison Jules-Roy recevra Laurent Grisel, résident à Edenkoben en 2015.
Onze ans de résidences franco-allemandes :
La Maison Jules-Roy a accueilli depuis 2005 Dieter M Gräf, Andreas Laudert, Martin Hecht, Rüdiger Butter, Hans Thill, Marcus Braun, Gabriele Weingartner, Eva Paula Pick, Ruth Johanna Benrath et Daniela Dröscher.

Du 9 octobre au 15 novembre : Amin Zaoui, écrivain
Soirée littéraire le 21 octobre, à 18 h 30
Amin Zaoui est un écrivain algérien né en 1956. En 1988, il obtient son Doctorat d’État en littératures maghrébines comparées. Il a été entre autres enseignant à l'université d'Oran, directeur général du Palais des Arts et de la Culture d'Oran, puis directeur général de la Bibliothèque nationale d'Algérie. Il est l'auteur d'une vingtaine de romans et essais, écrits soit en français, soit en arabe, et traduits dans une douzaine de langues.

Les expositions

Du 16 mars au 1er mai : Gilberte Ferrari (peinture)
Vernissage vendredi 18 mars, à 18 h 00
Peintre autodidacte, originaire de la Côte d'Or, Gilberte Ferrari travaille dans différents domaines d'activité avant de ressentir le besoin de se consacrer entièrement à la peinture. Le plus souvent abstraites mais parfois figuratives, ses œuvres ne relèvent pas d'un style identifié et permanent. Elles sont changeantes comme le vécu, l'inspiration de l'artiste. Gilberte Ferrari travaille dans le silence, le plus souvent énergiquement, sans idées préconçues, avec une liberté octroyée au geste, à la matière.

Du 6 mai au 23 juin : Ludovic Huet (peinture).
Vernissage le vendredi 6 mai, à 18 h 00
Né en 1977 dans le Loiret, la formation de peintre et de poète de Ludovic Huet s'effectue sur les rives de la Loire, dans les bois et les plaines qui la bordent… mais aussi dans des écoles d'arts appliqués. Après une carrière de graphiste, Ludovic Huet bifurque vers l'existence sauvage et sans compromis de l'artiste. Ainsi, depuis plusieurs années, il se consacre intégralement à la peinture, à la poésie, au livre. Résidant désormais en Bourgogne, il expose régulièrement mais avec parcimonie. Pour en savoir plus, le blog http://atelierdeludohuet.blogspot.fr

Du 30 juin au 1er août : Frédérique Lemarchand (peinture).
Vernissage-performance le vendredi 29 juillet, à 18 h 00
Frédérique Lemarchand sera en résidence à la Maison Jules-Roy pour poursuivre la rédaction d'un ouvrage poétique et autobiographique. Durant la même période, elle y présentera une exposition de peintures. Elle peindra « en direct » à l'occasion de son vernissage.
Du 11 août au 18 septembre : Leo Divendal (photographie) : « Piano-études : vingt histoires courtes et un piano »
Vernissage musical le vendredi 12 août, à 18 h 00
Le photographe et auteur néerlandais Leo Divendal présentera en août-septembre l'exposition « Pianoétudes », projet international (Pays-Bas, Brésil, France), et pluridisciplinaire (photographie, dessin, écriture et musique). Au départ, il y a 20 histoires courtes rédigées par Leo Divendal, ayant pour point commun le piano. Des artistes de plusieurs nationalités ont réagi à ces textes en créant des photos ou des dessins. Enfin, un corpus musical a été associé à la lecture des textes, corpus que l'on pourra entendre à l'occasion du vernissage le 12 août, grâce aux pianistes Juliette Mazerand et Anna Vanickova.   photo Elisabeth Maas

Du 23 septembre au 14 novembre : René Jullien et Martine Balata
Vernissage le vendredi 23 septembre, à 18 h 00
Le travail artistique de René Jullien et Martine Balata consiste le plus souvent en des mises en boîte, parfois des représentations de musées où des figurines vont et viennent, au fil de l'histoire de la peinture, parfois de petits contes en trois dimensions… Ils utilisent des caisses vitrées, de la terre armée, des résines, huile, encres, gouache etc. Depuis 1980, les deux artistes ont exposé leurs œuvres en France et à l'étranger. Celles-ci ont fait l'objet d'acquisitions par le Musée Gassendi de Dignes, le Musée d'archéologie de Dresde et le Centre d'art et de plaisanterie de Montbéliard. René Jullien nous ayant quitté il y a peu, Martine Balata œuvre pour faire connaître le travail qu'ils ont fait en commun pendant toutes ces années. 
Les expositions sont ouvertes du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h, et le lundi de 14 h à17 h. Fermeture le mardi. Entrée libre.
Calendrier des soirées culturelles
Mars
Vendredi 11 mars, à 18 h 30 :  Spectacle « De cendre à flamme » par la Structure Compagnie Par Sylviane Germanique et Sylvie Pothier. Une rencontre avec une maison d'édition : Les éditions de la Renarde Rouge, installée dans l'Yonne et qui vient de fêter ses vingt ans d'existence. Joëlle Brière, Martine Roffinella, Erik Poulet-Reney, Christine Billard, quatre auteurs qui parlent d'amour : l'amour de l'autre, la sublimation d'une correspondance, l'amour filial pour un père, le regard amoureux sur la nature, du rêve ou de l'envie. Le tout pour rendre cet amour universel.

Vendredi 18 mars, à 18 h 00 : Vernissage de l'exposition « Gilberte Ferrari »

Avril
Vendredi 1er avril, à 18 h 30 : Rencontre avec l'écrivain Robert Coulon
Vendredi 22 avril, à 18 h 30 : Rencontre avec l'écrivain Francisca Romeral
    Spectacle « De cendre à flamme »
Mai
Vendredi 6 mai, à 18 h 00 :  Vernissage de l'exposition « Ludovic Huet »
Vendredi 27 mai, à 18 h 30 :  Rencontre avec l'écrivain Claude Chambard
Juin
Samedi 4 juin, à 16 h 30 : Conférence de l'Association Romain Rolland : Romain Rolland et Panaït Istrati
Samedi 25 juin, à 18 h 30 : Spectacle d'après l'oeuvre de Claire Tencin « Je suis un héros », suivie d'une rencontre avec l'auteur Par Aurélien Huguenin et Jihane Saouma. « Je suis un héros, j'ai jamais tué un bougnoul. » Ça commence comme ça. Une phrase coup de poing qui ne laisse pas insensible. Qu'est-ce que ça veut dire ? Que veut dire cet homme ? A partir de son histoire intime, la narratrice interroge le silence de son père et les blancs de l'Histoire : la guerre d'Algérie ne s'arrête pas avec les accords d'Evian, elle se poursuit dans les corps des soldats, des épouses, des enfants. Ce récit de Claire Tencin mêle la voix du père et celle de la fille et reconstruit une mémoire autour de la table familiale, lieu de l'espace scénique et de la chorégraphie des corps blessés, aphasiques, révoltés. Les comédiens sont tantôt les personnages, tantôt les voix de ce récit tout à la fois brutal, comique, tendre et politique.
Juillet
Vendredi 8 juillet, à 18 h 30 :  Soirée littéraire autour de l’œuvre de Sam Braun, en partenariat avec l'association RVLE
Vendredi 29 juillet, à 18 h : 
Vernissage de l'exposition « Frédérique Lemarchand » au cours duquel l'artiste peindra « en direct »
Août
Vendredi 12 août, à 18 h 00 : Vernissage de l'exposition « Piano-études » de Leo Divendal et concert-lecture
Septembre
Vendredi 9 septembre, à 18 h 30 Rencontre avec Laurent Grisel, écrivain.  Laurent Grisel vit dans l'Yonne, il est l'auteur de plusieurs recueils de poésie et de textes en prose. Il est membre du collectif littéraire remue.net.
Vendredi 23 septembre, à 18 h 00 Vernissage de l'exposition « Balata-Jullien »
Vendredi 30 septembre, à 18 h 00 Lancement du festival des rendez-vous du Lire et de l'Ecrire Rencontre avec l'écrivain Marie-Hélène Lafon. Lectures.
    
Octobre
Samedi 1er et dimanche 2 octobre Festival des Rendez-vous du Lire et de l'Écrire :  Rencontres, débats, lectures organisés par l'Association RVLE et la Maison Jules-Roy. Samedi 1er à 14 h 30, rencontres littéraires, lectures (auteurs à confirmer).
Dimanche 2 à 10 h, remise des Prix littéraires du Morvan. Dimanche 2 à 14 h 30, rencontre avec Philippe Lejeune et présentation de l'APA (Association pour l'Autobiographie).
        
Dimanche 9 octobre, à 14 h 00 : Remise des Prix de Poésie de la Société des Poètes et Artistes de France (délégation Bourgogne)
Vendredi 21 octobre, à 18 h 30 Rencontre avec Amin Zaoui, écrivain

Novembre
Samedi 5 novembre, à 18 h 00 Rencontre avec un écrivain africain avec l'Association Afrik'au Coeur
Entrée libre à toutes les manifestations.

Tout le programme cité ci-dessus est valable au moment de l’impression. Toutefois, des modifications de dates ou d’heures peuvent survenir. Il est recommandé de se renseigner quelques jours avant l’événement  Maison Jules-Roy  Le Clos du Couvent 89450 Vézelay
Tel : 03 86 33 35 01 – 03 86 72 74 09 Courriel : mjroy@cg89.fr Site internet : www.lyonne.com
Retrouvez le programme des manifestations sur :
http://www.lyonne.com /Culture-et-Vie-Locale/Patrimoine/Maison-Jules-Roy-a-Vezelay 
Un site culturel du Conseil départemental de l'Yonne  

dimanche 6 mars 2016

Belle lecture de Sara Saragoni le 5 mars à Vézelay

Notre amie comédienne, Sara Saragoni a lu une très belle nouvelle de Maupassant, samedi après midi 5 mars, lors de l'hommage à Pierre Morice, président des Amis de Vézelay et membre fondateur de RVLE.
C'est un prélude aux lectures à haute voix qui auront lieu tout au long de l'année et que notre association voudrait développer, tant elles sont une incitation à la lecture et à l'amour des beaux textes.
Nous aurons d'autres lectures par Sara et une autre comédienne, Valérie Delbore, et nous essayerons d'accompagner et d'encourager un stage de lectures à voix haute que celle-ci tentera d'organiser cet été.

mercredi 2 mars 2016

Tout un programme pour RVLE cette année!

Voici un avant-goût de notre programme de l'année qui peut encore être complété, affiné et modifié, bien sûr aussi!
Comme les deux années passées: des rendez-vous au café, une soirée littéraire à la Maison Jules Roy, notre Nuit de l'Ecriture et notre Grand Rendez-Vous, toujours à la MJR, mais aussi des lectures à voix haute, et peut-être un accompagnement d'une session de formation à cette lecture à haute voix, des incitations à la lecture et une performance autour de Proust....




Calendrier RVLE 2016

 

12 mars : Rendez-vous au café (RVC) au Sybar à 20h30 : un éditeur (Alain Kewès) fait dialoguer deux poètes : Christine Billard et Jacques Morin, dans le cadre du Printemps des poètes et d'un week end de poésie avec la Maison Jules Roy ;

16 avril : RVC, aux Glycines, à 18h30 : Une invitée, l’écrivaine Geneviève Peigné et, sous réserve, Benoit Virot, son éditeur du Nouvel Attila, pour son dernier livre « L’Interlocutrice » ;

14 mai : RVC, aux Glycines, 18h30, « Vézelay-Rive Gauche », avec Pascale Fautrier pour son « Le Paris de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre » ;


25 juin : Nuit de l’Ecriture, avec Dominique Cornet

8 juillet : 18h30, soirée littéraire, en partenariat avec la Maison Jules Roy, autour de la figure de Sam Braun, avec Jean-Pierre Cannet et Béatrice Beyney

16 septembre, aux Glycines à 18h30 lecture à haute voix par Valérie Delbore.



11 ou 17 septembre: lecture par Saragoni de "La Gracieuse" à St Père, sous le narthex de Notre Dame.

30 septembre, 1 et 2 octobre : Grand Rendez-Vous du Lire et de l’Ecrire à la MJR (Marie-Hélène Lafon, Pascale Roze, Alain Kewès, Claude Pujade Renaud, Jacques François Piquet…) et le dimanche 2, une rencontre avec Philippe Lejeune, spécialiste de l'autobiographie

5 novembre : aux Glycines, 18h30, RVC « Lectures de rentrée » : des lecteurs jugent la rentrée littéraire.