La prochaine
invitée de notre Rendez-Vous au café est une jeune éditrice de 39 ans, Sophie Caillat aussi dynamique que
déterminée et chaleureuse. Elle a acheté,
il y a quelques temps, une maison à Clamecy. On la voit donc souvent dans notre
région s’intéresser à toutes les activités culturelles.
Nous sommes
ravis de l’entendre raconter sa belle aventure entreprenariale, menée avec une
amie aussi souriante qu’elle, Amélie Petit.
Sophie,
après quinze ans de journalisme dans la presse écrite (santé, environnement) et
Amélie, après quinze ans dans l’édition, décident en 2014 de lancer ensemble " Premier
Parallèle", une maison d’édition qui aspire à publier des livres
d’actualités, documents, essais, témoignages, récits, enquêtes, sur les enjeux
actuels, livres destinés à rester des livres de fond.
Leur
pragmatisme les conduit à démarrer immédiatement avec des éditions numériques
pour se constituer un catalogue et une clientèle susceptible d’inspirer
confiance à un diffuseur.
Les deux
jeunes femmes savent parfaitement maîtriser la chaine de la fabrication d’un
livre numérique, ce qui leur donne une parfaite autonomie. Elles commencent
néanmoins à faire imprimer à 300 ex. quelques titres, trois en 2015, qu’elles
expédient elles-mêmes par la poste aux libraires qui s’intéressent à leurs
productions.
En 2015,
elles contactent de grands diffuseurs et sont mieux distribuées. Elles sortent
aujourd’hui à 3000 ex. leurs derniers titres, comme « Bienvenue dans le
nouveau monde » de Mathilde Ramadier, sur l’univers des start-up, déjà en réédition!
Au total, elles publient peu (quinze livres au total dans le catalogue), entre huit et dix par an et tentent de penser chaque ouvrage dans sa singularité.
Au total, elles publient peu (quinze livres au total dans le catalogue), entre huit et dix par an et tentent de penser chaque ouvrage dans sa singularité.
Parmi la
production récente, on peut citer deux livres du psychanalyste Gérard Haddad,
qui ont connu un large succès, Dans la
main droite de Dieu et le Complexe de
Caïn.
Leur prochaine étape va sans doute coïncider avec notre rencontre au café. Elle devrait les faire mieux connaître encore avec la publication de « L’âge de la régression », écrit par quinze intellectuels de divers pays (Bruno Latour pour la France) édité en partenariat avec treize éditeurs internationaux.